Devenir minimaliste, quelques tips
La première chose à faire est de faire le tri dans ce qui est utile ou non, pour garder uniquement l’utile et les objets qui ont un symbole émotionnel positif à nos yeux. Ainsi, on peut également éviter les bijoux, les livres ou les cadeaux de notre ancienne vie et notre ancienne nous que nous ne sommes plus et que nous cherchons à dépasser. Donnons ce qui peut l’être (habits, objets en bon état, le surplus qui l’est pour nous mais qui sera peut-être très utile à d’autres, etc.). Jetons le reste, ce qui est cassé, ce qui est trop détérioré. Recyclons ce qui peut l’être. La chose la plus difficile, pour vous et moi issu.e.s d’une société de consommation à outrance et de communication publicitaire (où tout est fait pour nous donner envie) est de ne rien acheter de neuf si nous pouvons l’avoir en faisant du troc, en allant dans des friperies ou dans des associations caritatives. Les grandes marques et entreprises jettent des millions de tonnes d’invendus par année. C’est sans doute la manière la plus efficace pour s’extirper de ce système et de cette consommation excessive néfaste à la planète mais aussi à la façon dont nous percevons nos possessions et la valeur que nous leur accordons. Il sera ainsi plus simple de voir ce dont on a réellement besoin et ce qui est de l’ordre de la pulsion de consommation ou de l’influence de la publicité sur notre manière de consommer. Privilégions également les sacs en tissu pour nos courses, évitons les supermarchés qui donnent l’envie d’acheter des choses inutiles et des produits industriels de mauvaise qualité. Savons-nous réellement ce qu’il y a dans ce que nous mangeons, achetons ? Comment cela a été fait ? Par quels processus, quelles exploitations affreuses, quels arrangements industriels de personnes qui ont oublié que nous n’étions pas que des chiffres ? Évidemment que non. Ne nous mentons pas. En tant qu’individu lambda, nous n’avons que très peu d’emprises sur notre environnement et sur ce qu’on nous propose d’acheter, de faire, et de penser. Alors renseignons-nous sur Internet ou auprès des associations de consommateurs qui sauront quels sont les enseignes et les produits de confiance. Privilégions les produits frais aux marchés bio et locaux, le monde finira bien par suivre ce mouvement ! Si vous avez la motiv’, peut-être qu’avoir son propre potager ou rien que faire pousser quelques plantes aromatiques peut déjà changer la donne ! Malheureusement, après de multiples tentatives, toutes les plantes meurent en ma compagnie, je leur évite donc ce supplice ! Ne jetons pas pour jeter et racheter derrière, juste pour changer de style de vie parce qu’il s’agit d’une nouvelle lubie minimaliste à la mode, ou parce que l’ennui de notre environnement habituel se fait ressentir, parce que nous voulons mieux ou plus comme une publicité I**a, comme on nous fait croire depuis notre plus tendre enfance (si vous aviez la télévision à la maison, ou rien que des magazines, c’est pas gagné, je sais bien !).Et le bonheur dans tout ça ?
Le minimalisme est avant tout une façon de penser, une philosophie, oserais-je parler d’idéologie ? On pourra la mettre en lien avec la philosophie bouddhique du non-avoir pour atteindre le non-être et donc le Nirvana. À la différence près que le minimaliste pratique le non-avoir pour justement vivre pleinement, avec davantage de sérénité. Qui sait réellement ce qu’il possède dans ses placards poussiéreux ? Moins de possessions signifie aussi moins de prises de têtes inutiles, de temps perdu à chercher, à nettoyer ou à ranger. C’est notre esprit qui doit être riche et bienveillant, pas nos possessions ou notre extérieur. Seul notre intérieur compte vraiment, c’est en prendre soin qui provoque le bonheur. Vous avez un téléphone ou un ordinateur avec une connexion Internet ? Le monde entier est à notre portée, des liens avec la planète entière, des œuvres d’arts de toutes sortes, des cultures et des communautés par milliers. Remplissons-nous de ça. Sortons voir le vrai monde, voyageons le plus loin possible au moins une fois par an pour s’ouvrir à de nouvelles cultures et de nouvelles perceptions du monde, ou simplement promenons-nous en montagnes, en forêt, prenons un week-end dans un lieu inexploré, parlons aux inconnus dans la rue, à nos voisins que nous ne faisons que saluer chaque jour. Réalisons nos rêves et les projets qui nous tiennent tellement à cœur, afin d’éviter toutes formes de regrets plus tard.Syneha aime lire, écrire – des phrases beaucoup trop longues –, voyager, jouer aux jeux vidéo, en particulier les RPG Japonais, et regarder des films asiatiques à gogo, surtout ceux qui donnent des frissons tout partout ! Végétarienne au caractère lunatique qui passe du rire aux larmes bien trop facilement, elle se prend à rêver à des utopies à la Star Trek ou encore une romance à la Pocahontas – au détour de la rivière sous un saule pleureur-mamie gâteaux.